Tout autour du globe, nous avons souvent été accueillis comme des rois. Mais notre expérience indonésienne nous laisse le souvenir de ne pas avoir touché terre pendant près de 15 jours, une pellicule de tapis rouge scotchée à la semelle.
Fraîchement arrivés de Bangkok (Thaïlande), nous avions adapté la même méthode de méticuleuse préparation qu’ailleurs. En gros, ne rien prévoir et se pointer comme des cœurs de fusil la bouche en fleur (trois expressions se cachent ici, sauras-tu les reconstituer Célestine ?).
En débarquant à Jakarta pour la première fois de notre vie, nous avions le seul contact d’Aydin, déniché sur le site de Couchsurfing. Le gusse était prêt à nous loger, chez ses parents.
Paf, l’avion se pose, ce qui était déjà pas mal vu qu’on avait fait étape en Malaisie et on se met en quête des trucs qui vont bien : argent local, carte sim, bouquin « l’Indonésie pour les nuls », etc.
Lancés dans la jungle urbaine, nous finissons par trouver Aydin. Un petit mec très attachant, toujours écroulé de rire, qui copie des contenus internet, les re-bâtonne et alimente des centaines de sites. N’allez pas lui parler de légalité ou de morale, ça déclencherait juste un rire de plus.
Bref, on est resté deux jours chez ses parents, avant de migrer chez son cousin, en centre-ville. Les gens nous nourrissaient et notre ami insistait même pour payer les grignotages de rue !
En plus de nous faire visiter la ville, avec son cousin Dayshat, Aydin s’est creusé la tête pour nous trouver un mariage. Ce qui fut fait assez vite. On s’attendait à avoir une adresse, un carton d’invitation et basta, mais on n’avait encore rien vu.
Sur place, dans le sud de l’île de Sulawesi (ou Célèbes), son ami Fadli est venu nous chercher à l’aéroport. Les jours suivants, il nous a logés, nourris, transportés. Pas simple pour cette dernière option, puisqu’il était souvent en scooter. Il a donc fallu faire appel à la sœur d’une collègue, Ammy, qui se pointait régulièrement pour notre bon plaisir.
Ammy nous a (bien sûr) invités à manger chez elle, elle nous a offert d’y dormir. Mais c’est chez Nunu, son amie, qu’Audrey passera quelques nuits (pour des raisons plus ou moins claires, il n’était pas approprié qu’Audrey dorme sous le toit de Fadli).
Fadli, Ammy, Nunu, mais aussi plusieurs amis nous ont fait halluciner par leur disponibilité. Fadli a même posé des jours de congé pour être dispo pour nous ! Ils nous ont conduits (aller-retour) au mariage de Zul et Wia à Makassar, à la fête chez la jeune fille la veille, à l’interview des mariés quelques jours après, où Ammy assurait la traduction !
Quand on a eu fini avec le « boulot », près de quinze jours s’étaient passés, pendant lesquels on aurait quasiment pu se passer de dépenser la moindre roupie. On a decidé d’aller à la petite station balnéaire de Bira, où, entre parenthèses, la pollution de la plage est un crève-cœur.
Vous pensez que notre bande d’amis allait se contenter d’agiter un mouchoir blanc ? Non, ils se sont assurés qu’on puisse faire étape chez Widya, sur la route. Incroyable, qu’on vous dit.
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- carole dans Noces-Trotteurs, suite… mais pas fin !
- Hélène dans Les pays
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2 Responses to Indonésie : les champions de l’hospitalité ?
Ça rassure, il y a encore des gens sympas et accueillants!
Vous êtes gâtés!
Biz
Sûr !